PIN Stéphanie

Madame Stéphanie Pin est cheffe du Département promotion de la santé et préventions à Unisanté depuis mai 2023.

Au bénéfice d’une thèse en sciences sociales et d’un master en management et économie de la santé obtenus à l’Université de Lausanne (UNIL), elle a occupé plusieurs postes dans le milieu académique et dans des administrations publiques, en France et en Suisse.

Entre 2002 et 2015 et au sein de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (actuellement Santé publique France), elle a assumé la responsabilité d’un Pôle de programmes visant à promouvoir la santé physique et mentale de la petite enfance à la vieillesse, avec un fort accent sur l’accessibilité des mesures aux personnes en situation de vulnérabilité ou possédant un faible niveau de littératie en santé.

À son retour en Suisse en 2015, Stéphanie Pin a d’abord occupé des fonctions d’enseignante-chercheuse à la Faculté des sciences sociales et politiques de l’UNIL, où elle a mené des analyses et projets de recherche sur l’impact des déterminants sociaux sur les trajectoires de santé des personnes âgées.

Puis, entre 2016 et 2018, elle a été responsable du Centre d’expertise et d’évaluation en santé publique (CEESAN), au sein de l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP) qui a été intégré à Unisanté à sa création. Elle y a conduit différents mandats d’études et d’évaluation pour le compte des autorités publiques cantonales ou fédérales ou d’organismes de santé.

Elle a rejoint la Direction générale de la santé du canton de Vaud en 2018 en tant que conseillère stratégique pour soutenir la mise en œuvre du Rapport sur la politique de santé publique, en particulier concernant l’organisation du dispositif d’aide et de soins dans la communauté et le renforcement de la promotion de la santé et de la prévention, avant de diriger la Direction santé communautaire entre 2019 et 2022.

Durant son parcours professionnel, Stéphanie Pin a défendu le développement et la mise en œuvre de mesures structurelles ou le renforcement d’environnements favorables à la santé dans la perspective d’une réduction des inégalités sociales en santé. Elle s’intéresse également aux méthodes favorisant l’échange et le partage de connaissances entre la population, les professionnelles et professionnels, les décideuses et décideurs et les scientifiques, ainsi qu’aux approches de co-design des politiques publiques.