Historique

Le 1er janvier 2019, la Policlinique médicale universitaire, l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive, l’Institut universitaire romand de santé au travail et l’association Promotion santé Vaud, ont fusionné. La Fondation vaudoise pour le dépistage du cancer et l’Équipe mobile d’urgences sociales rejoignent Unisanté le 1er janvier 2020 et 1er juillet 2021. La Centrale téléphonique des médecins de garde est rattachée à Unisanté depuis le 1er juillet 2024.

Le projet initial de fusion baptisé «Alliance santé» a été mené par la Direction générale de la santé, le Centre hospitalier universitaire vaudois, la Policlinique médicale universitaire et la faculté de biologie et médecine de l’Université de Lausanne entre octobre 2017 et décembre 2018. 

Le logo et le nom «Unisanté» valorisent la dimension académique, l’interdisciplinarité ainsi que l’union de compétences engagées autour des enjeux de santé.

Adapter le système de soins aux besoins actuels

La création de ce centre s'est inscrite dans un contexte de profonde mutation des systèmes de soins et des pratiques médicales. Elle visait à garantir un système de santé équitable, viable et durable à long terme. Pour utiliser de manière efficiente les ressources publiques permettant de maintenir la population en santé, il était nécessaire d’améliorer la coordination entre les différents acteurs du système de soins et de déplacer le centre de gravité de l’hôpital vers les soins de 1ère ligne. Réaligner le système sur les besoins actuels exigeait également de disposer de données probantes et fiables, issues d’une recherche de pointe.

Unisanté est lié par deux contrats de prestation, l’un avec la Direction générale de la santé et l’autre avec l’Université de Lausanne (Faculté de biologie et de médecine). Ces liens permettent d’une part à l’État de renforcer sa capacité de pilotage de la politique de santé et d'augmenter ses capacités de réflexion et d’analyse pour assurer plus de cohérence et d’efficience dans le déploiement de cette politique publique. D’autre part, ils permettent de mieux atteindre les objectifs de formation universitaire des futurs médecins.