- CHOK Lorraine
- CROS Jérémy
- ZÜRCHER Karin
- SURIS GRANELL Joan Carles
- DUBUIS Alexandre - Promotion santé Valais
Étude utilisant des méthodes mixtes de recherche sur la consommation de cigarettes électroniques jetables (par exemple: puff bars) chez les jeunes âgé·es de 14 à 25 ans en Suisse romande, ainsi que sur les connaissances des parents de jeunes de cette tranche d’âge et personnes ressources travaillant avec ces jeunes.
Le but principal de cette étude était de connaître les tendances en terme de consommation des cigarettes électroniques jetables parmi les jeunes et d’explorer les moyens de procuration notamment. Nous souhaitions aussi évaluer les connaissances et représentations des parents ou des personnes ressources par rapport à ces cigarettes électroniques en terme de risque sanitaire par exemple.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme cantonal vaudois de prévention du tabagisme.
Bien que 91% des répondantes ou répondants rapportent connaître les puffs, 59% en ont déjà consommé au cours de leur vie et 12% en consomment fréquemment (10 jours ou plus au cours des 30 derniers jours). Ce taux est de 9% chez les 14-17 ans et de 13% chez les 18-25 ans.
De manière générale, les puffs semblent être principalement consommées lors de fêtes ou soirées, avant tout pour la diversité des goûts qu’elles proposent. Alors que les jeunes ont pris connaissance de ces nouveaux dispositifs en premier lieu par les groupes de pairs, elles ou ils y sont également exposés sur les réseaux sociaux, particulièrement les plus jeunes.
Les puffs sont principalement achetées dans les kiosques, même dans les cantons ayant fixé une limite d’âge à 18 ans. Près d’un jeune sur 5 déclare en consommer avec des taux de nicotine dépassant le maximum légal (20 mg/mL, soit 2%). La majorité des jeunes semblent conscient·es que la consommation de puffs peut occasionner des risques de dépendance et nuire à leur santé, et qu’elles ont un impact écologique négatif. Parmi les consommatrices et consommateurs de puffs, 61% souhaitent arrêter. (Raisons de santé n°344)