Lorsqu’une patiente ou un patient fait face à une pathologie mineure, pouvant être définie comme une «affection auto limitative pouvant être diagnostiquée et prise en charge sans intervention médicale», ou des symptômes (par exemple en cas de pharyngite, de toux ou de cystite), plusieurs options de prise en charge sont généralement possibles: par exemple ne rien faire, s’auto-médiquer, se rendre dans un cabinet médical, aux urgences, en pharmacie d’officine, appeler une centrale d’appel. Plus précisément, en pharmacie la patiente ou le patient peut bénéficier d’un triage, si besoin être orienté auprès d’un autre prestataire, ou être pris en charge au travers de conseils, de la remise de médicaments (liste D ou B par exemple), voire de l’organisation d’un suivi.
Pour faire un choix, la patiente ou le patient se réfère à son niveau de connaissance et ses préférences pour certaines caractéristiques de prise en charge (par exemple le coût, le délai d’attente ou la proximité). Son choix peut être aussi différent selon la perception de la sévérité ou du degré d’urgence. Ce processus de décision et ces aspects de préférences ne sont pas bien connus en Suisse. Ce sont toutefois des éléments importants à prendre en compte afin de guider au mieux les patientes et patients dans le système de santé (par exemple via des campagne de communication ou lors du triage officinal), face notamment à la hausse des coûts de la santé et la volonté de désengorgement des services d’urgence et cabinets médicaux.
Les objectifs de ce projet sont:
Avec comme questions de recherche associées:
Le projet inclut une recherche de la littérature pertinente ; une collecte de données originale via une méthodologie appropriée (exemple: questionnaire, entretiens, séances de discussion).