COVID-19: une solution pour réduire l'impact environnemental des masques
Des chercheurs d’Unisanté et de la société Environmental Action ont étudié l'impact environnemental des différentes stratégies d'utilisation des masques destinés à la population, afin de déterminer quelle solution est la plus efficace en termes écologique et sanitaire.
La stratégie d’attente et réutilisation, ou stratégie du « semainier », qui consiste à conserver un masque chirurgical à température ambiante pendant 7 jours avant de le réutiliser, est privilégiée. L’approche permet de diminuer par 10 le nombre de masques utilisés. Cette solution est à la fois efficace, avantageuse et durable.
Lors d’une pandémie comme celle du Covid-19, les masques jouent un rôle essentiel dans la lutte contre la propagation du virus. Pour éviter la contamination, les procédures de contrôle des infections prévoient l'utilisation de masques filtrants jetables à usage unique dans la population générale. Mais la consommation à grande échelle de masques chirurgicaux n’est pas sans conséquences. Ces masques sont en effet fabriqués en matériaux synthétiques, principalement du polypropylène, et majoritairement importés de Chine. Lire le communiqué de presse sur le sujet.
On estime que plusieurs milliards de masques jetables pourraient avoir pénétré dans l'Océan en 2020, ce qui représente des dizaines de milliers de tonnes de pollution plastique pour l'environnement marin.
Stratégies de réutilisation
Bien que les masques dits chirurgicaux soient normalement destinés à un usage unique, il a été démontré que certains traitements tels que les UVC, les micro-ondes ou la chaleur sèche peuvent les décontaminer efficacement, sans altérer significativement leur capacité barrière.