Un jeune sur onze a déjà tenté de mettre fin à ses jours
Un tiers des jeunes de 14 à 19 ans en Suisse et au Liechtenstein souffrent de problèmes psychiques. Le même nombre de jeunes n'en parle à personne. Et près d’un adolescent sur onze a déjà tenté de mettre fin à ses jours.
À la demande de l'UNICEF Suisse et Liechtenstein, Unisanté a réalisé une enquête en ligne au printemps/été 2021 sur la santé mentale des jeunes adultes. 1097 jeunes ont répondu à un questionnaire en ligne, diffusé sur les réseaux sociaux partenaires de l'UNICEF et d'Unisanté.
L'objectif? Déterminer quels sont les facteurs de risque et de protection individuels, familiaux, sociaux et environnementaux en lien avec la santé mentale.
Les principaux facteurs identifiés sont notamment:
- une situation familiale difficile
- un statut socio-économique bas
- de mauvaises expériences durant l'enfance
- des souffrances chroniques
Résultats de l'enquête
Les jeunes hommes sont davantage concernés. Cela s'explique en partie par le fait que les hommes ont tendance à moins parler de ces sujets. Un quart des personnes interrogées ont indiqué que leur santé s'était détériorée depuis le début de la pandémie.
Pour renforcer la santé mentale des jeunes, il faut avant tout investir dans la prévention ainsi que dans la déstigmatisation des services de santé psychique. Chaque jeune doit se sentir en droit de demander de l'aide, quelle que soit la gravité de son état et de sa situation. Il faut mettre en place des services adaptés aux besoins des jeunes et disposant de capacités suffisantes pour répondre à la demande.