Département épidémiologie et systèmes de santé (DESS)

Cochrane Suisse fait partie du réseau international Cochrane. Sa mission est de faciliter la prise de décision en matière de santé. Pour ce faire, Cochrane applique une méthodologie appelée revue systématique qui consiste à chercher, sélectionner et compiler les résultats d’études cliniques existantes afin d’en évaluer le niveau de preuve et de fiabilité et, si possible, de les combiner dans une méta-analyse. Par exemple, un groupe d’auteures et auteurs de revue systématique Cochrane pourrait chercher à connaître l’efficacité et les inconvénients du miel pour la toux, des antidépresseurs pour la dépression post-partum ou encore de la vitamine D pour l’asthme. Pour chaque sujet spécifique, Cochrane publie une nouvelle revue systématique et la diffuse avec différents degrés de simplification, notamment pour les professionnelles et professionnels de santé ou le grand public.

Le réseau Cochrane étant indépendant des industries de santé, la filière suisse est hébergée par Unisanté.

Activités principales de Cochrane Suisse

• Informer les professionnelles et professionnels de la santé, les chercheuses et chercheurs, le public, les journalistes et les décideuses et décideurs de l’existence, de l’utilité et de la qualité des revues systématiques Cochrane
• Former les personnes intéressées aux revues systématiques en présentiel et en ligne
• Faciliter la compréhension de l’utilisation des revues systématiques et de leurs résultats
• Diffuser les informations sur l’efficacité des traitements et leurs effets indésirables
• Contribuer à promouvoir les soins de santé basés sur les données probantes
• Encourager la participation au travail de revue systématique et autres activités de Cochrane

Cochrane Suisse est impliqué dans de nombreuses collaborations qui visent à l’amélioration de la prise de décision en matière de santé.

• Descriptif complet des projets

Le groupe de recherche "Économie et Politiques de Santé (ECOPOL)" est un groupe interdisciplinaire qui combine des expertises en économie de la santé, en épidémiologie et en politiques publiques, visant à évaluer les interventions et politiques de santé, les politiques publiques dans d’autres domaines, et à renseigner l’allocation des ressources dans les systèmes de soins. 

Axes de recherche

Le secteur mène actuellement des recherches selon deux axes différents.

1. Un axe s'intéresse à l’économie de la santé, en particulier au rapport coût-efficacité des interventions et des programmes de santé, à l’identification et l’analyse des incitatifs générés par les mécanismes de financement des soins, à l’équité d’accès aux soins et aux déterminants politiques et économiques des comportements de santé. Ces activités vont de pair avec des développements méthodologiques en évaluation économique, en économétrie et évaluation empirique des politiques publiques, en analyse des préférences, et en économie comportementale.
   
   Le secteur mène régulièrement des évaluations médico-économiques dans des domaines variés tels que la santé digitale, la continuité des soins en réadaptation, l’adhérence thérapeutique, ou l’amélioration des pratiques de prescriptions d’antibiotiques. Une thématique connexe est celle de l’analyse des causes et conséquences des pratiques au rapport coût-efficacité défavorable, avec par exemple une étude en cours qui s’intéresse à la sur-prescription d’anxiolytiques. 
   
   Plusieurs projets du secteur concernent l’analyse des comportements de santé. Des essais randomisés ont été conduits pour évaluer l’impact des incitatifs financiers pour augmenter le taux de vaccination durant la pandémie de Covid-19 et mieux comprendre les effets pervers potentiels de telles approches. Un projet récemment financé s’intéresse à l’analyse des choix alimentaires, notamment sous l’angle de leur impact sur la santé et l’environnement, et du rôle de l’information et de la taxation dans l’amélioration des comportements. 
    
2. Un deuxième axe de recherche combine des expertises en épidémiologie et économie appliquées et se concentre principalement sur trois domaines des politiques publiques: le vieillissement de la population, la santé mentale et l’impact des politiques publiques sur les inégalités en matière de santé. 
   
   Dans le domaine du vieillissement, le secteur mène des recherches approfondies et appliquées pour comprendre les causes et les conséquences du vieillissement de la population, l’impact du vieillissement sur les politiques publiques, et l’impact des changements des politiques publics sur la santé et le bien-être des personnes âgées. Le secteur ECOPOL héberge la cohorte LC65+, une étude longitudinale de la population âgée lausannoise qui a donné lieu à de multiples publications et rapports sur le vieillissement de la population. 
   
   Le secteur réalise des mandats de recherche pour aider les gouvernements cantonaux et fédéraux à élaborer des politiques publiques qui répondent aux défis du vieillissement de la population, y compris les implications pour les systèmes et les politiques de soins de longue durée. Le secteur est impliqué dans des collaborations internationales sur le vieillissement, telles que le Gateway to Global Ageing, où il mené des projets sur l’impact des politiques éducatives sur les tendances de la démence au cours des dernières décennies. 
   
   Dans le domaine de la santé mentale, le secteur est principalement actif dans l’évaluation des politiques et des programmes de santé mentale pour les jeunes, tant en Suisse qu’à l’étranger. L’équipe participe à plusieurs essais contrôlés randomisés (ECR) pour comprendre l’impact de nouvelles interventions et politiques sur la santé mentale des adolescents et des jeunes adultes dans des milieux à faibles ressources. Il mène également des recherches appliquées pour aider les autorités cantonales et fédérales en Suisse à répondre à la demande croissante de services de santé mentale chez les jeunes. 
   
   Dans le domaines des inégalités en santé, le secteur est également impliqué dans des projets sur l’impact des politiques sociales et de santé sur les inégalités en santé, incluant un grand projet collaboratif pour comprendre l’impact des politiques et changements de la loi pendant la crise Covid-19 sur les inégalités de bien-être et de santé dans le cadre de l’initiative PNR80 du FNS. Le secteur utilise également des données médico-administratives pour monitorer les inégalités dans les hospitalisations évitables en Suisse et dans le canton de Vaud. Plusieurs projets utilisent des bases de données nationales et internationales pour comprendre l’impact des politiques sociales sur les inégalités en santé. 
   
   Les membres du secteur mènent des recherches interdisciplinaires grâce à l’accès à plusieurs sources uniques de données des enquêtes, des données médico-administratives, et des données des assurances. Le groupe mobilise également des données longitudinales d'enquêtes suisses et internationales (par ex. SHARE, ELSA, HRS), et développe ses propres outils de collecte de données. Plusieurs projets de recherche en cours impliquent le développement d'essais randomisés contrôlés. 
   
   Enfin, des collaborations étroites avec la Faculté des HEC de l'Université de Lausanne (UNIL) se développent à travers une plateforme inter-facultaire, le Lausanne Centre for Health Economics, Behaviour, and Policy (LCHE). 

Activités d'enseignement

En parallèle à ces projets de recherche, le groupe est aussi actif dans l’enseignement, dans différentes facultés, et à différents niveaux universitaires (Bachelor, Master, CAS, école doctorale).

Liste des projets de recherche et des mandats

• Projets de recherche
• Mandats

Missions

Les missions générales du Secteur épidémiologie et science des données (ESD) sont de :

• Contribuer à prévenir les maladies chroniques, notamment par la recherche universitaire sur les maladies cardiovasculaires, le cancer, les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et le diabète, le conseil sur les stratégies de prévention de ces maladies et la réalisation d’évaluations et expertises
• Contribuer à améliorer la qualité, l’adéquation et la sécurité des soins, notamment par le développement et la validation d’indicateurs sanitaires pour les prestataires de soins, les organisations sanitaires et les patientes et patients, intégrant la valeur et les besoins de ces derniers en regard de la qualité des soins, et la réalisation d’évaluations et expertises
• Gérer la biobanque institutionnelle
• Amplifier l’exploitation des données de santé publique

Tâches principales

• Contribuer au système d’information sanitaire et à la surveillance sanitaire
• Développer des indicateurs sanitaires
• Générer et exploiter des données primaires de santé
• Réutiliser et enrichir les données de santé publique
• Œuvrer à la gouvernance et la gestion des données et métadonnées de santé publique
• Développer l’interopérabilité des données (ontologies) de santé publique

Le Secteur ESD réalise ses missions en matière de sciences des données de santé publique en conformité avec:

• eHealth Suisse, centre de compétence et de coordination de la Confédération suisse et des cantons
• Feuille de route de l'Académie suisse des sciences médicales
• Loi fédérale sur la protection des données
• Loi fédérale sur le dossier électronique du patient
• Plan de gestion des données de l'Unil et de la Direction générale de la santé du canton de Vaud
• Plan stratégique d'Unisanté 
• Rapport du Conseil Fédéral sur l'amélioration de la gestion des données dans le domaine de la santé

Compétences spécifiques

• Données de cohortes, de registres, d’enquêtes, de biobanque et de dossiers médicaux
• Conception et conduite d’études épidémiologiques: méthodes, collecte et analyses de données
• Expertise en évaluation des soins et en dépistage du cancer
• Traitement de bases de données complexes et hétérogènes
• Expertise en validation d’indicateurs sanitaires
• Classifications et nomenclatures pour le codage des données médicales

Questionnements

Le Secteur ESD dispose d’une expertise pour conseiller sur l’élaboration de politiques de santé publique et de stratégies de prévention des maladies chroniques aux niveaux cantonal et national. Il assure aussi des travaux sur mandats, en fonction des besoins sanitaires du Canton et de la Confédération ou pour d’autres institutions, comme l’OMS.

Les travaux de recherche et les activités de service du secteur portent notamment sur les questions suivantes:

• Quelle est la fréquence dans la population des maladies chroniques telles que les cancers, les maladies cardiovasculaires et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin? Quelles sont les tendances dans le temps? Leur distribution dans différents sous-groupes?
• Comment conduire la surveillance des maladies chroniques? Quelles sources de données utiliser? Comment analyser et interpréter ces données?
• Quels sont les facteurs de risque et les déterminants des maladies chroniques? L’alimentation? Les comportements de santé? L’environnement? Le patrimoine génétique ou épigénétique? Les facteurs sociaux? Leurs interactions?
• Quels programmes de prévention et politiques de santé ont une efficacité démontrée pour prévenir ces maladies chroniques et promouvoir une bonne santé?
• Quels sont les impacts attendus des mesures visant les personnes à risque et celles visant la population en entier? Comment optimiser le dépistage pour que les bénéfices surpassent les désavantages?
• La qualité des soins et la sécurité des patientes et des patients sont-elles optimales en milieu hospitalier ou ambulatoire? Comment les améliorer et les monitorer? 
• Les prestations de soins sont-elles conformes aux critères d’efficacité et d’adéquation requis par l’assurance-maladie?
• Quels outils digitaux peuvent le mieux contribuer à la surveillance et à l’amélioration du système de soins et plus largement au système de santé et à la santé publique? Comment les implémenter et les évaluer? Comment impactent-ils le système de santé et la santé de la population? Quels sont leurs intérêts et leurs limites pour les professionnelles et professionnels et les usagères et usagers du système de santé?
• Quelles données et métadonnées sont nécessaires à la construction d’un système d’information sanitaire? Comment gérer, exploiter, enrichir et réutiliser les données de santé?
• Comment réutiliser les nombreuses bases de données collectées en routine pour produire de la connaissance clinique, prédire des états de santé ou contribuer ou à la planification du système de soins?
• Quelle place et acceptabilité de l’intelligence artificielle dans la production d’indicateurs sanitaires et plus généralement d’information en santé?

Recherche & développement

• Épidémiologie clinique et données de routine (ÉpiClin)
• Épidémiologie des maladies cardio-métaboliques
• Épidémiologie du cancer (GEPIC)
• Épidémiologie nutritionnelle
• Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin
• Surveillance, modélisation et analyse des maladies transmissibles (SUMAC)

Formation

Les cadres du Secteur ESD dispensent quelques 200 heures d’enseignement pré et post graduées par an.

Ces cours et formations sont principalement donnés à la FBM, l’EPFL, l’école suisse de santé publique (SSPH+), les HES (HESAV) et dans d’autres universités suisses et étrangères (universités de Genève, Lugano et Brescia). Le Secteur ESD organise aussi un cours avec l’OMS et assure la responsabilité de la coordination et/ou supervision des sept formations pré et post graduées suivantes:

• CAS en Santé publique (codirection Dr J-L. Bulliard)
• CAS en Qualité des soins, module Maîtrise des processus et mesure (co-supervision Dr M-A. Le Pogam)
• CAS Recherche Clinique, module Études de cohortes (Dr M-A. Le Pogam)
• CAS Recherche Clinique, module optionnel Recherche sur les services de santé: évaluation et implémentation (co-supervision Dr M-A. Le Pogam)
• CAS Gestion des Systèmes de Santé, module optionnel Santé numérique et impact du digital sur le système de santé (Dr M-A. Le Pogam)
• SSPH+ Inter-university Graduate Campus, Public health surveillance and population health monitoring (Dr V. Pittet)
• FBM, BMed1.5: Individu-Communauté-Société, Séminaire 7 «Médecin et société – quel partenariat pour la santé de la population» (co-supervision Dr V. Pittet)

Les cadres du Secteur ESD supervisent aussi des travaux d’étudiantes et étudiants en master, doctorats de médecine (MD) et des sciences de la vie (PhD) de l’UNIL/FBM dans le domaine de l’épidémiologie et de la santé publique.

Partenaires principaux

• Office fédéral de la statistique (OFS)
• Office fédéral de la santé publique (OFSP)
• Directions générales de la Santé de l'État de Vaud
• Hôpitaux
• Assurances maladies
• Statistique Vaud
• Institut National pour l'Epidémiologie et l'Enregistrement du Cancer (NICER)
• Swiss biobanking platform (SBP)
• Swiss Personalized Health Network (SPHN)
• Swiss School of Public Health (SSPH+).

Rapports d’activités

• 2023
• 2022
• 2021
• 2020

Le groupe de recherche "Évaluation et expertise en santé publique (CEESAN)" réalise des évaluations de programmes de prévention ou de dispositifs sociosanitaires, ainsi que des analyses de situation sur mandat d'autorités sanitaires ou d'entités actives dans le champ de la santé publique. 

Il recourt pour ce faire aux méthodes de la recherche scientifique, à l'élaboration de modèles des effets, ainsi qu'à l'implication des publics cibles (en particulier ceux qui sont concernés par une situation de vulnérabilité accrue). 

Ce groupe participe à la formation continue dans le domaine de l'évaluation.

Liste des projets de recherche et des mandats

• Projets de recherche
• Mandats

Sur mandat de l’État de Vaud, Unisanté organise les deux programmes cantonaux de dépistage pour lutter contre le cancer du côlon et le cancer du sein dans le but d'accroître les chances de guérison des personnes atteintes par l'une de ces maladies. 

Ces programmes s’adressent à la population vaudoise. Ils ont pour objectifs de:

• promouvoir le dépistage du cancer du sein et du côlon
• informer sur les avantages et les risques des dépistages proposés
• permettre l’évaluation de l’efficacité des dispositifs mis en place

Programme vaudois de dépistage du cancer du côlon

Le programme vaudois de dépistage du cancer du côlon a débuté en septembre 2015. Il concerne toutes les personnes résidant dans le canton de Vaud, âgées de 50 à 69 ans, qui ne présentent pas de risque élevé ou très élevé de cancer du côlon. La population concernée est invitée graduellement sur plusieurs années, mais une participation au programme de dépistage est possible sur demande spontanée sans attendre la lettre d’invitation. Pour information complémentaire: contactez-nous au 0848 990 990 (tarif local).

Programme vaudois de dépistage du cancer du sein

Le programme vaudois de dépistage du cancer du sein s’adresse à toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans résidant dans le canton de Vaud (soit environ 80’000 femmes). Tous les deux ans et par courrier, ces femmes sont invitées à effectuer un examen de dépistage, remboursée à 90% hors franchise. Au-delà de 74 ans, les femmes souhaitant poursuivre le dépistage sur recommandation de leur médecin peuvent obtenir un rendez-vous de mammographie hors franchise, en nous contactant au 0848 990 990 (tarif local).

Peuvent également bénéficier du programme, les frontalières âgées de plus de 50 ans travaillant dans le canton de Vaud avec une assurance-maladie suisse (LAMal).

• Mammographie

Données personnelles

Votre décision de participation aux programmes de dépistage est libre, votre médecin peut vous conseiller pour prendre une décision.

En cas de participation au programme, le médecin responsable au sein d'Unisanté des programmes vaudois de dépistage du cancer (PVDC) sera destinataire de données personnelles vous concernant. Ces données ne seront exploitées statistiquement que sous une forme strictement anonyme.

Tout le personnel de PVDC-Unisanté est tenu au respect du secret médical. Vous disposez d'un droit d'opposition, d'accès et de rectification concernant vos données que vous pouvez exercer en contactant le responsable médical à l'adresse suivante :

Dr Romain Freund
PVDC - Unisanté
Route de Berne 113
1010 Lausanne

Le groupe de recherche quantitative a pour but de comprendre, appliquer, enseigner et développer les méthodes biostatistiques. 

Il participe également à des projets de recherche interdisciplinaire et soutient l'Unité de consultation de biostatistique d'Unisanté. 

Le Registre vaudois des tumeurs (RVT) a une vocation épidémiologique. Dans ce rôle, il a pour tâches générales de:

• Enregistrer de manière nominale tous les cas de maladies néoplasiques de personnes résidentes dans le canton de Vaud
• Établir des statistiques décrivant la fréquence, la distribution, le pronostic et l’évolution au cours du temps des cancers dans la population vaudoise
• Susciter et participer à la recherche sur l’étiologie des cancers, la mortalité et la morbidité associées, ainsi qu’à l’étude de l’impact d’interventions préventives et d’interventions de dépistage
• Assurer la supervision scientifique du Registre neuchâtelois et jurassien des tumeurs

Activités

• Enregistrement des cancers
• Large enregistrement des lésions précancéreuses (par exemple polypes intestinaux) et de certaines tumeurs non invasives
• Participation à NICER
• Collaboration avec les autres registres du cancer en Suisse
• Participation à des projets de recherche en lien avec l’épidémiologie du cancer

Chiffres

• > de 200’000 dossiers en 40 ans
• environ 6’000 dossiers enregistrés par an, dont 4’900 cas de cancers invasifs
• > de 50’000 rapports d’anatomo-pathologie analysés par an.
• < 3% des enregistrements faits à partir des certificats de décès
• > 95 % de enregistrements avec vérification histologique

Historique

Créé en 1972  au sein de l'IUMSP (désormais Unisanté), le RVT a passé par plusieurs étapes au cours du temps.
Années 1970: Le RVT faisait partie de la Division des maladies non transmissibles (Prof. Delachaux)
Années 1985-1995: le RVT faisait partie du Département d’épidémiologie et prévention (Prof. Gutzwiller)
Années 1995-2014: le RVT a fait partie de l'Unité d’épidémiologie du cancer (Prof. Levi)

Contact

021 314 73 11

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Le groupe de recherche “Sciences sociales” développe les apports des Sciences humaines et sociales à la santé publique à travers 4 missions.

Missions

• Produire des connaissances en santé publique en se basant sur les disciplines des sciences humaines et sociales (SHS) en utilisant l’ensemble de leurs méthodes (qualitatives, quantitatives, mixtes) et en impliquant les dimensions sociales, culturelles, spirituelles et environnementales des populations concernées
• Réaliser des mandats de service qui permettent d’investiguer et comprendre les expériences, besoins, perceptions, croyances et opinions liés à la santé, aux soins et au système de santé, les contextualiser et les analyser afin d’être force de proposition
• Diffuser l’expertise, les connaissances et les propositions produites au travers d’enseignements, conférences et publications visant la communauté scientifique, les (futures) professionnelles et (futurs) professionnels de la santé, les entités décisionnaires et l’ensemble de la population
• Contribuer au développement des expertises méthodologiques des SHS appliquées à la santé publique, y compris celles qui contribuent au développement de stratégies d’implication citoyenne dans la recherche et d’interface science-société-politique 

Thématiques de recherche principales

Ce groupe concentre ses activités autour des thématiques prioritaires suivantes:

• Participation des populations dans le domaine de la santé
• Expériences et satisfaction des patientes, des patients, des professionnelles et des professionnels
• Santé des enfants et des jeunes
• Expertises méthodologiques des sciences humaines et sociales en santé publique

Liste des projets de recherche

• Projets de recherche

Les activités de ce secteur s’inscrivent dans le large champ de la recherche sur les services de santé (Health Services Research), qui étudie comment les systèmes de prestation de soins de santé, les politiques et les interventions influent sur l'accessibilité, le coût, la qualité et les résultats des soins de santé, avec comme objectif d’améliorer l’efficacité, la qualité et l’équité des soins fournis.

Thématiques de recherche principales

Depuis de nombreuses années, ce groupe de recherche interdisciplinaire y contribue par des travaux sur les thématiques prioritaires suivantes, individuellement ou par des collaborations nationales et internationales:

• Les perspectives et expériences des patientes et patients, des professionnelles et professionnels de santé ainsi que des proches aidantes et aidants
• Le développement, l’implémentation et l’évaluation d’interventions complexes telles que les soins intégrés et coordonnés et nouveaux modèles de soins pour les patientes et les patients avec maladie chronique
• La performance des systèmes et services de santé et la qualité des soins

Méthodes et types de projet

Utilisant des méthodologies variées (méthodes quantitatives, qualitatives, mixtes, synthèses de littérature ; études transversales et cohortes), les projets de ce groupe comprennent notamment plusieurs enquêtes nationales d’expériences de patientes et patients (par ex. SCAPE et PaRIS) ainsi que SCOHPICA, la cohorte suisse de professionnelles et professionnels de santé et de proches aidantes et aidants.

Le secteur réalise par ailleurs des mandats pour les gouvernements cantonaux et fédéraux, et l'Observatoire suisse de la santé (Obsan). 

Activités d'enseignement

Il est également actif dans l’enseignement pré-gradué et post-gradué (Bachelor, Master, CAS, école doctorale) au sein de l’Université de Lausanne et de l’École suisse de santé publique (SSPH+).

Liste des projets de recherche et des mandats

• Projets de recherche
• Mandats