Immersion Communautaire

Le Congrès de l'Immersion Communautaire (IMCO) clôt le module "Immersion communautaire" du programme de médecine dispensé par la Faculté de biologie et de médecine de l'Université de Lausanne. ​​

Les étudiantes et étudiants en fin de 3ème année sont amenés à réaliser un travail de terrain sur une thématique de santé de leur choix: des tutrices et tuteurs les guident dans la réalisation de leurs travaux. Les étudiantes et étudiants doivent réaliser des présentations publiques des travaux qu'elles et ils ont réalisés. Il inclut également la conférence d’une ou d'un spécialiste dans le domaine de la santé communautaire. Les meilleurs travaux se voient décerner un prix attribué par l'un des organismes de soutien du congrès. Certains travaux sont également retenus pour publication dans une revue médicale. L'ensemble des travaux sont consultables ci-dessous. 

En collaboration avec la Haute École de la Santé (La Source) et avec la collaboration de la Faculté des sciences sociales et politiques de l’Université de Lausanne. 

Les groupes primés lors de l'édition 2024
2018
Selon l’OFSP, de nombreuses études mettent en évidence les vulnérabilités de cette population : risque accru de précarité socio-économique, dépression, discrimination, harcèlement, abus de substances, etc.. La littérature, majoritairement nord-américaine, a montré une limitation de l’accès aux urgences, tout en proposant différentes solutions. Malheureusement, en Europe et principalement en Suisse, les données épidémiologiques sont inexistantes et les études sur la question très pauvres.
2018
Diarrhées, douleurs abdominales, fatigue, perte de poids… La maladie de Crohn et la recto-colite ulcérohémorragique (RCUH) traduisent des inflammations chroniques de l’intestin. Faites de phases de poussées et de rémissions, elles résultent d’une réponse immunitaire inadaptée à l’encontre des bactéries de la flore intestinale. Souvent méconnues, elles affectent ensemble 1 personne sur 250 en Suisse.
2018
La prison est confrontée à la problématique des addictions aux drogues. Un quart de la population incarcérée dans le canton de Vaud est toxicodépendante. Cette vulnérabilité est accentuée par un manque d’accès aux soins dû au financement de leur traitement.
2018
Le diagnostic préimplantatoire (DPI) est une technique de procréation médicalement assistée (PMA). Le DPI consiste en une analyse génétique sur un embryon obtenu par fécondation in vitro (FIV). Le DPI est bien établi sur le plan clinique et présente une alternative valable pour les couples à risque de transmettre une maladie génétique. Cependant, les situations dans lesquelles le DPI-A doit être utilisé fait encore l’objet de débat.
2018
La promotion de la santé mentale occupe une place de plus en plus importante au sein des débats concernant le bien-être des individus et le canton de Neuchâtel n’échappe pas à cette réalité. Les troubles psychiques résultent d’un processus débutant tôt et tirent bien souvent leurs primes origines dans la petite enfance, les mineurs atteints de troubles psychiatriques ayant jusqu’à trois fois plus de risques de l’être également à l’âge adulte.
2018
La prévention a une importance capitale étant donné qu’en Suisse, 60% des accidents pédiatriques arrivent à la maison dont 70% sous la surveillance des adultes. Selon les chiffres du Bureau de Prévention des Accidents (BPA), 54% des accidents pédiatriques mortels en Suisse arrivent dans la tranche d’âge des 0-4 ans.
2018
A l’échelle mondiale en 2014, le suicide représentait la deuxième cause de mortalité chez les 15-25 ans. En Suisse en 2015, cette cause atteint la première place pour les 15-29 ans. Ces décès restent évitables et ont des répercussions sociales, économiques et psychologiques importantes. Ils constituent donc, selon l’OMS, un « problème de santé publique majeur dans tous les pays et toutes les communautés du monde. »
2018
L’endométriose est définie comme la présence de tissu endométrial hors de la cavité utérine. C’est l’une des maladies les plus fréquentes chez les femmes en âge de procréer, avec une prévalence estimée à 6% de cas diagnostiqués. Cette affection est particulièrement handicapante et altère la qualité de vie, induisant des douleurs chroniques, des prises médicamenteuses répétées mais aussi de l’infertilité. De plus, les conséquences négatives de l’endométriose sont majorées par des difficultés et des retards au diagnostic, celui-ci survenant 4 à 12 ans après les premiers symptômes.
2018
Les recommandations actuellement en vigueur parlent en faveur de l’utilisation du stérilet (dispositif intra-utérin – DIU) par les jeunes femmes nullipares. Bien que recommandé comme contraceptif efficace et sûr, le stérilet est très peu utilisé par les jeunes en Suisse : la pilule apparaît comme premier moyen de contraception, le stérilet étant plutôt réservé aux femmes plus âgées qui ont déjà eu un enfant. Quels sont les obstacles à l’utilisation du stérilet chez les jeunes femmes nullipares ?
2018
Le sommeil occupe un tiers de notre vie mais nous dormons de moins en moins et son utilité reste inconnue. Selon l’Office fédérale de la statistique, 25% de la population suisse souffre de troubles mineurs du sommeil. Nous avons constaté un manque de littérature sur les moyens et l’efficacité d’une prévention. C’est dans ce contexte que nous nous sommes intéressés à la prévention des troubles du sommeil chez les adultes en Suisse.
2018
Ces dernières années les médias relatent la diminution de la consommation de la pilule et dénoncent ses effets secondaires et ses complications. Beaucoup de valeurs concernant notre liberté sexuelle et relationnelle qui nous semblent évidentes aujourd’hui ont été influencées par l’invention de la contraception orale. Cinquante ans plus tard, elle semble remise en cause et entourée de doutes.
2018
Notre recherche vise à investiguer les freins et les leviers d’une centralisation de la médecine hautement spécialisée en Suisse. Nous avons choisi de nous intéresser plus spécifiquement à la neurochirurgie oncologique comme exemple de sous-spécialité comportant des interventions électives.
2018
Le végétalisme, défini comme le régime alimentaire ne comportant aucun produit d’origine animale, est aujourd’hui adopté par entre 0,2% et 3% de la population suisse. L’émergence de ce régime est promue par de nombreuses personnalités publiques, parmi lesquelles les sportifs d’élite jouent aussi un rôle, démontrant par l’exemple qu’un régime végétalien est compatible avec une activité physique au plus haut niveau – à l’opposé de l’image du végétalien ascétique et faible.
2018
En 2017, la Suisse comptait plus de 1400 personnes en liste d’attente pour moins de 600 transplantations. Les personnes sur liste d’attente sont de plus en plus nombreuses alors que le don d’organe reste bas comparé à nos voisins européens. Plus l’attente est longue, plus les risques de développer des troubles de l’humeur, du sommeil et/ou anxieux sont importants. A l’heure actuelle, en Suisse, on ne connaît que peu de moyens pour parfaire la situation.
2018
Actuellement en Suisse il n’est pas possible de recourir au suicide assisté (SA) lorsque l’on n’a plus sa capacité de discernement (CD, définie par l’art. 16 du Code Civil) et ce même si l’individu en avait exprimé la volonté au préalable lorsqu’il possédait encore toutes ses capacités cognitives.
2018
La publicité de médicaments se trouve au croisement de deux logiques : l’une économique, l’autre de santé publique. En Suisse, la publicité de médicaments est régie par l Ordonnance sur la publicité pour les médicaments (OPuM). Celle-ci n autorise la publicité destinée au public que pour les produits remis sans ordonnance.
2018
La prévention du cancer colorectal (CCR) est un défi majeur de la santé publique. En effet, c’est le troisième cancer le plus fréquent en Suisse. Chaque année, 4000 nouveaux cas sont diagnostiqués et 1600 personnes décèdent de ce cancer. Dans le canton de Vaud, ces chiffres sont respectivement 375 et 1301. Cependant, il est possible de dépister le CCR ce qui permet une prise en charge précoce et une baisse de la mortalité relative de 50%.
2018
Il est inéluctable que la question des médicaments génériques a pris une place prépondérante dans notre système de santé actuel, notamment par l’augmentation des coûts de la santé liée au vieillissement de la population et aux avancées médico-techniques. Selon le dernier rapport de l’Office Fédérale de la Statistique (OFS), pour l’année 2016, les coûts de la santé s’élèveraient à 12,2% du Produit Intérieur Brut (PIB). De ce fait, nous ne pouvons y rester insensible que l’on soit médecin, pharmacien ou d’autant plus en tant que patient. D’après une étude effectuée en Suisse, le taux de substitution se monterait à 30%.
2018
Faisant face à un flux migratoire croissant, la Suisse est confrontée à une diversification de la population, ce qui engendre, entre autres, de nouvelles problématiques médicales. Ainsi le système de santé suisse doit s’adapter. C’est dans ce contexte que la maladie de Chagas, importée d’Amérique du Sud, s’est silencieusement installée dans notre pays. Cette maladie touche entre 8-10 millions de personnes dans le monde dont quelques milliers en Suisse.
2018
Les maladies chroniques prennent une place grandissante dans une médecine de plus en plus technologique. C’est dans ce contexte que le suivi régulier de la maladie par les patients au travers d’e-outils (appareils électroniques certifiés de type lecteur de glycémie ou tensiomètre) devient central. Nous définissons le self-monitoring comme étant la génération de données médicales par le patient à l’aide de ces e-outils.