Immersion Communautaire

En suisse le manque d’activité physique est responsable de 2.1 millions de cas de maladies, 2900 décès prématurés ainsi que 2.4 milliard CHF en coûts liés aux traitements. La pratique de l’activité physique est influencée majoritairement par deux facteurs; l’environnement et la motivation individuelle.

L’année 2020 fut marquée par l’émergence mondiale du virus Covid-19 et de ses conséquences comme l’augmentation des hospitalisations, l’apparition de mesures de prévention ou encore, de campagnes massives de prévention. Le Covid-19 a aussi eu des effets dont il est possible que certains aient été moins visibles que d’autres, comme par exemple sur la violence envers les enfants, sa détection et sa prise en charge. Qu’en est-il vraiment ? Il ressort de la littérature que durant la période de pandémie, une baisse des signalements de maltraitance a été constatée en Amérique du Nord. Parallèlement à cette baisse, ces mêmes études ont observé une augmentation des cas rapportés à l’hôpital.

Aujourd’hui, ce sont essentiellement les femmes qui assument la charge contraceptive. De nombreux moyens contraceptifs féminins sont d’ailleurs proposés et utilisés tels que la pilule, les stérilets ou encore les patchs. Du côté des contraceptifs masculins, seuls la vasectomie et le préservatif masculin sont disponibles sur le marché. En effet, depuis la création du préservatif, il y a plus de 200 ans, aucune nouvelle méthode contraceptive masculine réversible n’a été mise sur le marché. Pourtant, de nombreuses méthodes masculines ont été développées comme les méthodes hormonales, thermiques ou encore enzymatiques. Elles n’ont cependant jamais atteint le stade de commercialisation.

En Suisse, les violences conjugales sont étudiées, mais c’est un sujet qui reste très genré et peu d’études se penchent spécifiquement sur les victimes masculines de violences conjugales. Pourtant bien que les chiffres soient inférieurs à ceux des victimes féminines, ce n’est pas pour autant un phénomène anodin.

L’infertilité est une maladie reconnue par l’OMS. Elle est définie par l’absence de grossesse après 12 mois de rapports sexuels réguliers et non-protégés. Cette maladie touche environ 15% des couples en Suisse et sa prévalence est en augmentation, ce qui a mené au développement des technologies utilisées pour son traitement.

Les études de médecine sont réputées pour être difficiles et prenantes. En effet, c’est une carrière qui requiert un investissement à long terme non négligeable. Après leur formation universitaire, les jeunes médecins débutent leur assistanats dans l’optique d’obtenir un titre FMH. Pendant cette période, la charge de travail et les responsabilités ne cessent d’augmenter.

Le mésusage d’alcool est une problématique répandue en Suisse, avec près d’une personne sur cinq qui présenterait une consommation excessive, que cela soit en quantité ou fréquence. Par ailleurs, il est estimé que près de 100 mille mineurs grandissent avec au moins un parent touché, soit environ 8% en Suisse. Ceux-ci sont
exposés à un risque significativement plus grand de maltraitance autant physique que psychique, la quantité d’expériences traumatisantes vécues étant plus que doublée chez ces enfants.

Comme partout dans le monde occidental, la diversité familiale augmente, notamment les familles monoparentales et homoparentales. En Suisse, 13% des enfants de moins de 25 ans vivent dans un ménage monoparental. Cette situation engendre des difficultés et besoins spécifiques.

Nous nous intéressons aux parents dont le décès de l’enfant survient en période périnatale, s’étendant de la 28e semaine de grossesse à la 1ère semaine de vie, et en période infantile, comprenant la première année de vie de l’enfant. L’Office fédérale de la statistique a évalué, en 2020, le taux de mortalité infantile à 3,6 pour mille naissances vivantes, et 1 grossesse sur 5 se termine en fausse couche.

En Suisse, la part des jeunes aidants âgés de 10 à 15 ans représente près de 7.9%, soit 38’400 enfants. Cette population, définie comme “des enfants ou des jeunes âgés de moins de 18 ans qui apportent [...] des soins, une aide ou un soutien à un parent [...] qui souffre d’une maladie chronique, d’un handicap, d’une faiblesse ou d’une dépendance [et] effectuent, souvent de manière régulière, des tâches significatives [...] de soins et assument un niveau de responsabilités qui convient à celui d’un adulte”, s’inscrit dans un problème de santé publique.

La fermeture des écoles lors de la première vague de la pandémie de COVID-19 entre mars et juin 2020 a entraîné des problèmes sociaux, d apprentissage et de développement pour les adolescents. Au cours de cette période charnière, les élèves se retrouvent dans une situation dépourvue de stimulation et d’interactions sociales, qui sont la base de leur développement vers l’âge adulte.

Globalement, les étudiant.e.s universitaires présentent des taux élevés de comportements à risque pour la santé. Selon l’étude sur la santé des étudiant.e.s menée à Genève en 2019, les étudiant.e.s de l’université de Genève, toutes facultés confondues, adoptent plus fréquemment des comportements à risque (c.-à-d.
consommation d’alcool ou de drogue) que les étudiant.e.s d’autres écoles.

La greffe rénale par don vivant est associée à une meilleure survie du greffon ainsi qu’à une espérance de vie supérieure. Elle est considérée comme le traitement optimal pour les personnes en IRT (insuffisance rénale terminale), surtout lorsque pratiquée de manière préemptive. Elle constitue une alternative au don cadavérique et évite la mise sur liste d’attente, régulièrement associée à la dialyse.

Notre travail se focalise sur les différents acteurs impliqués dans la prévention et la prise en charge des victimes dans le milieu festif ainsi que les obstacles auxquels ils font face. Nous avons constaté qu’il existe très peu d’études abordant le sujet des intoxications au GHB. Il y a un manque de statistique permettant d’évaluer la réelle ampleur du problème, malgré une médiatisation dense du sujet.

Aujourd’hui, il est estimé que 44% de la population suisse joue régulièrement aux jeux vidéo. Les jeux vidéo sont devenus de plus en plus populaires, principalement dû à un prix abordable et une augmentation de l’offre de jeux disponibles sur le marché. C’est dans ce contexte que le trouble du jeu vidéo excessif est inclus dans la 11ème Classification Internationale des Maladies, entrée en vigueur en février 2022.

Les usager.ère.s de drogues font partie d’une population vulnérable. Par principe d’équité, il est important que leur prise en charge fasse l’objet d’une attention particulière. En effet, l’aide socio-sanitaire et médicale pour les personnes consommatrices de drogues est indispensable pour la réduction des risques et est donc un axe majeur en santé publique.

Les réseaux sociaux font partie intégrante de notre vie quotidienne et surtout de celle des adolescent.e.x.s, c’est pourquoi notre travail vise à comprendre l’impact que peut avoir l’utilisation des réseaux sociaux sur le sommeil des adolescent.e.x.s et les répercussions que cela peut engendrer sur leur santé mentale.

Chaque année, en Suisse, 17’000 patients consultent pour des brûlures. La source thermique est de loin la cause prédominante (~90%). Parmi ces 17 mille patients, 200, en moyenne, auront besoin de soins dans l’un des deux centres spécialisés : le Centre romand des brûlés du CHUV (Centre Hospitalier Universitaire Vaudois) ou celui de l’Universitätsspital de Zürich.

Chaque jour, plus de 500 femmes décèdent pendant la grossesse et l’accouchement dans des contextes de crise, suite à l’absence de soins et de personnel qualifié. Nous nous sommes donc intéressés à mieux comprendre les éléments importants pour qu’un accouchement se déroule dans les meilleures conditions possibles dans un camp de réfugié.e.s.

Intégrer les intimidatrices dans la résolution des situations de harcèlement-intimidation entre élèves plutôt que de les sanctionner ? C’est le fondement de la méthode dite de préoccupation partagée (MPP), qui a été introduite en 2015 dans le canton de Vaud, que nous abordons dans ce travail.