Immersion Communautaire

En Suisse, 72,8% de la population consulte un·e médecin généraliste au moins une fois par année. Avec l’augmentation et le vieillissement de la population, de même que le manque croissant de médecins de premiers recours, l’accès aux soins est menacé. L’introduction du diagnostic assisté par l’intelligence artificielle (IA) pourrait contribuer à limiter ces problèmes et à agir sur les coûts de la santé ainsi que sur les inégalités dans la prise en charge. Ces cinq dernières années, un nombre conséquent de nouvelles intelligences artificielles a été déployé dans le domaine. L’arrivée et l’impact de l’IA dans le domaine de la santé en font donc un sujet primordial à comprendre, afin d’optimiser au mieux son développement futur.

Grandir au règne du digital n’est pas sans risques. Ainsi, notre revue de littérature démontre une corrélation entre
le temps d’exposition aux écrans et l’apparition de troubles développementaux plus tard dans la vie ; en particulier
lorsque l’exposition excessive a lieu lors de périodes critiques du développement neurocognitif, telles que la tranche
d’âge de 0 à 6 ans.

L'intelligence arti:cielle (IA) est une technologie émergente qui connaît une croissance rapide et qui modi:e
de nombreux domaines de la société, dont celui de la médecine. En dermatologie, l'IA a su montrer un certain
potentiel pour diagnostiquer et prendre en charge un mélanome. Les algorithmes d'apprentissage
automatique, développés par les ingénieurs, ont la capacité d’aider les médecins à détecter les lésions
cutanées suspectes, parfois plus rapidement et avec une plus grande précision, ce qui peut améliorer la prise
en charge des patients.

L’adolescence est une période de grands changements physiques, mentaux et sociaux. Un des défis potentiellement rencontrés dans cette tranche d'âge est l’acné. Cette dernière est la pathologie dermatologique la plus fréquente, mais uniquement 15-20% des adolescent.e.x.s sont touché.e.x.s par une forme sévère.

Le cancer le plus courant chez la femme est celui du sein, avec 2,3 millions de nouveaux cas en 2022 et 685 000 décès annuels à travers le monde. Toutefois, il existe encore des disparités dans sa détection, en particulier pour les populations migrantes. Le but de notre travail est d’examiner comment le Machine Learning1, en tant que technologie prometteuse, peut influencer les inégalités de dépistage du cancer du sein chez les populations migrantes du canton de Vaud.

Depuis la pandémie de COVID-19, nous avons assisté à une augmentation significative de l'utilisation des
nouvelles technologies, notamment dans le domaine de la visioconférence, et cela s'applique également au
secteur de la santé.

L’endométriose est une maladie chronique qui touche entre 10% et 15% des femmes1 en Suisse (1). Elle est caractérisée par la présence de tissu endométrial hors de l’utérus, ce qui provoque nombreux symptômes très différents entre eux, dont des douleurs intenses invalidantes, l’altération du cycle menstruel et/ou problèmes de fertilité.

Les troubles anxieux affectent le quotidien de 7.5% des hommes et 11.9% des femmes en Suisse [1] [2]. Un outil pour faire face à ces troubles est l’hypnose médicale. L’hypnose est considérée comme un traitement efficace pour les troubles anxieux selon des revues systématiques et des méta-analyses.

Le tabagisme touche 27,1% de la population suisse et constitue un problème de santé publique
majeur. En Suisse, plus d'un décès sur sept est attribuable à des maladies causées par la
fumée(1,2). Diverses méthodes d'aide à l'arrêt du tabac existent, notamment la thérapie comportementale, les
substituts nicotiniques et certains médicaments comme la varénicline et le bupropion.

Les dysménorrhées primaires touchent 86.6% des femmes âgées de 16 à 20 ans et 25% de l’ensemble des
femmes en âge de procréer, selon la Revue Médicale Suisse (1). Ces douleurs peuvent diminuer la qualité de
vie et interférer dans les activités de la vie quotidienne des femmes en question représentant ainsi un véritable
problème de santé publique.

L'hypnose est un état de conscience modifié caractérisé par une attention focalisée, une perception
des stimulus externes diminuée, ainsi qu’une capacité accrue de réponses aux suggestions. (1)
L’utilisation de cette pratique, pour modifier la perception de la douleur, remonte à plusieurs siècles.
Cependant, peu de progrès ont été faits pour comprendre ou valoriser pleinement son potentiel
comparé aux avancées pharmacologiques en anesthésiologie.

En Suisse en 2022, la dépression est la maladie psychique la plus courante avec environ
10% de la population atteinte de symptômes modérés à grave. En fonction de la sévérité
du trouble, le traitement habituel en médecine conventionnelle consiste souvent en une
combinaison de psychothérapie et de médicaments antidépresseurs.

La majorité des femmes enceintes souffrent de maux et d’inconforts au cours de leur grossesse. Ces
derniers ayant un impact sur la qualité de vie, une partie de ces femmes se tournent vers
l’acupuncture pour les soulager. Nous avons choisi de nous intéresser à la pratique traditionnelle
chinoise consistant à stimuler certains points précis, dits “acupoints”, à l’aide de fines aiguilles
métalliques.

Les troubles mentaux restent parmi les dix principales causes de fardeau dans le monde, sans aucune preuve de réduction mondiale depuis 1990. Malgré des efforts considérables pour découvrir les déterminants pathophysiologiques, notre compréhension des maladies psychiatriques et de leur traitement reste limitée.

La thérapie assistée par l’animal (TAA) dans le cadre de la neuroréhabilitation consiste à inclure un animal
dans les séances de réhabilitation pour les patient·e·s qui le souhaitent. Elle se différencie des autres
activités de zoothérapie par son but thérapeutique. La séance s’organise autour de l’animal et allie plusieurs
exercices selon la problématique du·de la patient·e.

En Suisse, près de la moitié des patients atteints de cancer ont recours aux médecines complémentaires (MC), avec une tendance à la hausse. Cependant, on constate une réticence de certains médecins à les prescrire en complément du traitement en cours. Depuis 2017, cinq MC sont remboursées par l’assurance obligatoire des soins (LAMal) sur le territoire helvétique

Bien que la pollution de l’air à Lausanne ne soit pas considérée comme une urgence sanitaire majeure en raison
d’une qualité de l’air généralement bonne, ses conséquences sur la santé pulmonaire restent significatives, surtout
pour les enfants.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (l’OMS), un.e migrant.e.s sans papiers est une personne qui
a franchi une frontière internationale sans autorisation, ni titre valable de séjour dans le pays concerné. En Suisse, 0.7 à 3% de la population sont des migrant.e.s sans papiers.

Pour les personnes présentant un trouble lié aux substances psychoactives et devant être hospitalisées
(pour des motifs indépendants de leur trouble de dépendance), l’obligation d’abstinence imposée par les
hôpitaux représente un obstacle à l’accès aux soins. Ainsi, beaucoup de ces personnes continuent leur
consommation clandestinement, s’exposant elles-mêmes mais aussi le reste de la patientèle et le personnel
soignant, à des risques hygiéniques importants.

En Suisse en 2022, 16’210 personnes sont décédées d’une cardiopathie. Lors d’un arrêt cardio-respiratoire, dans plus de 80% des cas ce sont des témoins qui déclenchent la chaîne de survie. Cependant, dans seulement 15% des situations une manoeuvre de réanimation cardio-pulmonaire (RCP) a été initiée avant l’appel au 144.